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Tag - Photographies

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mercredi, septembre 8 2010

Les Variations d’Harry Callahan sont mises à l’honneur à la Fondation Henri Cartier-Bresson


Du 7 septembre au 19 décembre2010, venez découvrir ces Variations à la Fondation Henri Cartier-Bresson, cette exposition est organisée dans le cadre du «Mois de la photographie à Paris». 
Amateurs de photographies ou novices, vous serez tous séduits par ces photographies prisent sur le vif qui vous projetteront dans un lieu, une époque différente pour votre plus grand plaisir et vous restitueront une partie des émotions de ces instants fugitifs.  
Les thèmes clefs de Harry Callahan se retrouvent dans ces Variations: la ville, la nature et sa famille plus particulièrement sa femme Eleanor et sa fille Barbara. La représentation de certains paysages montre des détails sans ciel. Pour ce qui est de la ville, il s’agit essentiellement de passants perdus dans leurs pensées à Detroit, Chicago et Providence. Prises sur le vif ces images donnent l’impression de moment d’intimité volé, de moment de vie capturé qui rendent la pureté d’une expression et sont remplis d’une profonde puissance émotionnelle. Il est intéressant de noter que pour cet artiste, la photographie fut d’abord un loisir, avant de devenir un moyen d’expression pour apprendre à se connaître et à connaître le monde.
 Ce photographe de l’intuition capture un moment ou ralenti le cour du temps pour mettre à nue un paysage, des passants ou sa bien aimée. Pour lui l’acte photographique se résume «à être au bon endroit au bon moment en fonction de mon humeur». Harry Callahan a essayée plusieurs techniques que nous retrouvons exploitées dans l’exposition: la superposition ou surimpression fait fusionner deux images sans liens apparents d’ordinaire, le collage et la multi-exposition. 
Sa femme, Eleanor , semble être sa Muse. De nombreuses œuvres lui sont consacrées: dans un premier temps, elle apparaît nue ou avec seulement un cache choisit de façon intentionnelle pour cacher sa nudité. Plusieurs styles sont employés pour rendre hommage à cette femme dont la superposition ou surimpression. Par exemple, nous voyons à partir des hanches le bas du corps d'Eleanor plus ou moins découvert en transparence positionné sur des paysages (arbres et autres touffes de branches, de feuilles,…) dans une association qui n’a pas besoin de commentaire. D’autres mettent en avant de façon différentes sa nudité, dont en jouant sur le clair-obscur ou plus précisément l’obscurité. Ainsi pour ne citer que deux exemples: nous voyons une pièce obscure ou plutôt nous l’entre apercevons, une raie de lumière éclaire au loin le corps nue d'Eleanor . 
Une autre photographie semble conclure ou tout au moins amorcer la fin des nues d'Eleanor, on voit émerger de l’obscurité son ventre et ses seins dans une illustration de sa grossesse. Quelques temps après elle apparaît majoritairement habillée, une fois sa fille mise au monde, que ce soit en sa présence ou sans elle. 
Harry Callahan semble réinventer un monde, où la nature, la ville semblent perdre parfois leurs consistances dans une abstraction, une esthétique qui fait penser à des dessins. Ils prennent ainsi un autre sens: dans la variation sur les lignes téléphoniques, celles-ci apparaissent comme des lignes, des traits tracés sur une feuille blanche: on dirait un dessin réalisé à la main. Alors qu’il s’agit en fait de ligne téléphonique photographiée sur un ciel d’un blanc pur. Vous pourrez voir plusieurs de ces variations à cette exposition dont un Building dont on voit seulement des parties d’une façade vitrée qui reprend le même principe. Ces multiples mystères sont en partie résolus par le titre des œuvres.
 Variations expose aussi des collages réalisés par Harry Callahan, on voit ainsi plusieurs parties d’un immeuble former une œuvre, des collages d’une multitude de visage sur une feuille. Vous pourrez retrouver l’opposé de ce style: le cutting avec par exemple un portrait dont le visage a été coupé. L’opposition entre une obscurité d’un noir d’encre et une source de lumière est souvent exploitée dans ses vues de rues et dans ses œuvres en général. Le seul halo lumineux provient ou entoure les êtres humains. Dans Variations, on peut apercevoir des photographies qui restituent un effet de mouvement, elles concernent des passants croisés dans la rue. Ces images prisent sur le vif donne l’idée d’un arrêt ou d’un ralentissement du temps.
 Venez découvrir le monde sous un autre angle à travers les différentes Variations du regard et de la photographie d’Harry Callahan à la Fondation Henri Cartier-Bresson.
Exposition Variations d’Harry Callahan, Fondation Henri Cartier-Bresson 2 impasse Lebouis, 75014 Paris. Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche de 13h à 18h30, samedi de 11h à 18h45, nocturne le mercredi jusqu’à 20h30 gratuit à cette occasion de 18h30 à 20h30.

mardi, septembre 7 2010

Voguez à travers la Terre entière au Musée national de la Marine jusqu’au 1er novembre 2010 avec Tous les bateaux du Monde

      
Venez découvrir une exposition qui vous dépaysera à travers la collection de l’amiral Pâris. Vous y verrez des embarcations traditionnelles aux formes surprenantes, pour certaines, du Monde entier dont beaucoup on disparue de nos jours.
 L’amiral Pâris fut nommé conservateur du musée naval du Louvre en 1871. Il fait alors réaliser plus de 250 maquettes représentant des bateaux observés par lui-même et ses correspondants dans le Monde, une partie de ces maquettes est exploitée dans Tous les bateaux du Monde. 
Cette exposition dès l’entrée nous plonge dans un univers maritime: aux pieds de l’escalier un passage est fait à travers des bateaux exposés en taille réel. Nous entendons dès notre arrivée une bande son qui rappelle la mer, la dominance bleuté du décor, les images projetées de bateaux. Nous font penser au monde maritime, nous entrons dans un autre univers. Vous évoluerez dans un long voyage des plus intéressants: en Arabie, en Inde, en Chine, au Japon, en Asie du sud-Est, en Amérique, en Afrique et en Europe en passant par la Normandie. 
Tout un panel de médias et de matériaux sont employés pour toucher un large public et créer une atmosphère particulière. Cinq bateaux de tailles réels ont été créés pour cette exposition, pour le côté ludique vous pouvez évoluer autour. Dans «le cabinet de dessin», un vaste couloir, vous trouverez une cinquantaine d’œuvres inédites allant des aquarelles, aux estampes et lithographies, en passant par et de grands panoramas. Ceux-ci proche de la photographie panoramique, nous montrent un vaste espace où notre regard plonge. Il s’agit pour la majorité de ces œuvres picturales de mise en situation de ces embarcations. 16 documents audiovisuels sont aussi exploités de même que cinq films diffusés pour leur part dans une salle de projection. On retrouve la technique d’image projetée sur un rideau de franges pour marquer la fin de l’exposition. D’autres documents historiques sont aussi présents: carnets de voyages, plans de bateaux, objets décoratifs détournés (boite à plume en forme de bateaux,…), outils pour fabriquer des bateaux,…. 
Cette collection entreprise par l’amiral Pâris permet la sauvegarde d’un patrimoine maritime, maintenant en grande partie disparue, l’ingéniosité de l’homme y est mise en valeur à travers ces bateaux adaptés aux milieux naturels ou selon les besoins économiques. Vous découvrirez ainsi les différentes façons de fabriquer des embarcations: cousus, tressés, radeau en bois liés, sculptés,… 
Il est intéressant de noter qu’il y a des exceptions à cette règle: en Inde, beaucoup des embarcations présentent à l’exposition sont encore employées dont la Pirogue balancier. Plus d’une quarantaine de bateaux sont représentés et composent le plus grand ensemble régional de la collection. Au cours de cette exposition vous verrez des évolutions prendre place, certains pays s’inspirent de l’Occident pour construire leurs embarcations. Vous évoluerez dans cet espace et découvrirez au fil de votre déambulation des trésors inédits.
 Il y en aura pour tous les goûts à travers cette exposition qui laisse une large place à l’audiovisuel et s’adresse aussi bien aux professionnels, qu’aux amateurs ou aux curieux. Succombez à la curiosité en vous rendant à l’exposition Tous les bateaux du Monde qui vous fera parcourir le Monde tout en restant en Ile-de-France. 
 Exposition Tous les bateaux du monde jusqu’au 1er novembre au Musée national de la Marine, Palais de Chaillot 17 place du Trocadéro 75116 Paris.